mardi 30 juillet 2013

Café Constant

Café Constant 
Rue saint Dominique Paris 7eme
Sans réservation

Le 30 Juillet 2013,
Un parfum de vacances, Paris vidé de ces parisiens, des asiatiques en goguette à chaque coin de rue photographiant le moindre angle de la capitale.
Je pars pour le café Constant avec Greg mon collègue amateur de bistrot comme moi.
Pas de réservation au café du chef Constant. Premier arrivé premier servi. Il convient de ne pas trop traîner si vous ne voulez pas attendre dehors qu'une table de touristes se libère. Le cadre est vieux paris avec une touche de modernité. Contraste entre les plafonds aux moulures dorées et le bar moderne. Les tables carrées très petites de prime abord se révèlent finalement confortable. Le garçon se présente et s'excuse de ne pouvoir répondre à tout c'est son premier jour. Pas de mal mon gars on a tous débuté un jour. Mention spécial pour les garçons très souriant disponible et pro.
Il n'y a pas d'ardoise mais des suggestions du moment.
la carte des vins est très mince. Le bistrot se concentre sur la cuisine manifestement. Ce bistrot tourne à plein tube, les plats arrivent vite, on mange on libère la place. Mais les garçons ne mettent jamais la pression.



On a pris quoi ?
carte
2 personnes
Entrée : Oeuf mollet pané à la mie de pain, jus de piperade et chips de jambon
Plat : Tête de veau langue et cervelle croustillante, pommes vapeur, sauce gribiche.
Vin : Vacqueyras
prix : 63€/personne (vin compris)








En entrée :
L’œuf mollet arrive assez vite. Première chose vérifier que l’œuf soit bien coulant. Je l'ouvre d'un coup de fourchette... le jaune s'échappe dans l'émulsion parfumée au jus de piperade et renvois le piment d'Espelette en plein palais. Une réussite. Ça chante, ça apporte du soleil basque. le pain est mon ami pour nettoyer l'assiette. Visuellement ça n'est pas alambiqué, mais c'est très efficace.
Le plat est très peu salé, c'est le jambon qui fait le job. Cette entrée s'apprécie et reste longue en bouche une fois terminée.
Le tout respire le travaille millimétré.








Le plat :

Greg a jeté son dévolu sur le carré de porcelet, il m'en a dit que du bien. tellement bien que la galette de pomme de terre est inutile.
Pour ma part la tête de veau sauce Constant me faisait envie. Surtout goûter cette cervelle et langue "croustillantes".
Le Vacqueras fait l'affaire mais ne relève ou n'étouffe rien. On est pas dans le Bistrot parisien qui nous invite à découvrir des nectars rares qui épousent parfaitement le plat choisi.
Revenons à notre plat.
Seule la langue était croustillante mais quel régal. La cervelle fondante et parfumé la sauce gribiche par dessus donnait un ensemble léger. Le plat est englouti en quelques minutes.




















Dessert : Rien du tout. nous avons fini le vin et nous sommes parti libérant la table à des touristes heureux de pouvoir enfin s’asseoir.


Impression après repas :
Soyons critique mais pas assassin.
Le travail des plats est réel. Les saveurs sont là. On est pas du tout déçu bien au contraire de ce que l'on a mangé. La star des chefs télévisé sait faire les plats qui vont bien dans la gamme Bistrot.
Mais,
on paie un peu cher. On paie sans doute le lieu et le nom. Bref ce bistrot est un lieu pour touristes aux moyens honorables qui veulent découvrir une vraie cuisine de chef à deux pas de la tour Eiffel.
Pour les autres préférez (listé dans ce site) le Pantruche le Bélisaire ou l'Accolade où le travail est remarquable et le prix plus abordable.

Après une bonne demie-heure, Greg m'offrant un dernier verre chez notre Aveyronnais Régis, lui demanda alors de nous servir une belle assiette de charcuterie. La faim n'était pas calmée chez notre insatiable Sarthois...
chez moi non plus manifestement.